dimanche 16 août 2009

Centre commercial Ambassador

En prévision de la réunion de famille qui aura lieu dimanche, il faut aller faire des emplettes à (mais si, mais si) Carrefour. Et oui, l'enseigne que l'on connaît chez nous a ouvert 37 hypermarchés, la plupart à Jakarta, depuis 1998, et elle semble ne pas vouloir s'arrêter en si bon chemin ; le mode de vie citadin prend de plus en plus modèle sur la société de consommation à l'Occidental.


Le mari de Nuke (soeur de Wishnu), Fahmi, nous conduit donc à Kuningan, quartier voisin, dans un bâtiment abritant dans ses murs un centre commercial avec de nombreuses petites échoppes (vêtements, tissus, meubles, horlogers,bijoutiers, opticiens, jouets, téléphonie, marchands de copies de CD, DVD, etc) et surtout une grande surface Carrefour au premier étage. Garés au cinquième, nous descendons tous les étages par les escalators.

L'entrée du magasin est "surveillée"; le personnel est très jeune (surtout féminin). Nous passons dans le rayon confiseries pour faire des cadeaux surprises aux petits neveux et nièces (que je ne connais pas encore) dimanche prochain. Tuti repère déjà des produits que nous pourrions rapporter et nous arrivons au rayon "fruits et légumes".

Les étals sont bien approvisionnés en produits frais. Le durian, fruit étrange muni d'une carapace hérissée de grosses épines (littéralement en indonésien "couvert d'épines"), à l'odeur forte et entêtante, apprécié ou détesté, est en promotion : évidemment, je ne peux résister ! Autre envie : les mangues, vertes extétieurement, mais tellement parfumées à l'intérieur...
Tuti ne résiste pas au "tahu et tempé goreng" (fromage et pâté de soja frits) sur commande.
Les employées sont très disponibles ; rares sont celles qui portent le voile, ce qui me rassure un peu quelque part. Au passage en caisse, je remarque que le système de carte de fidélité et de paiement "Carrefour" existe ici aussi.

Nous remontons déposer nos sacs plastique remplis dans le coffre de la voiture et retournons dans le centre commercial à l'étage des petits restaurants qui affichent leurs spécialités régionales ou thématiques à la vue des clients potentiels, sans manquer de les informer. Comme c'est la pause repas, les nombreux employés des étages supérieurs occupent rapidement les tables longues de l'allée centrale.

Nous trouvons un emplacement pour nous six et je suis invité à aller faire mon choix ; finalement j'opte pour des spécialités de Menado (ville du nord des Célèbes) qui me paraissent bien appétissantes : feuilles et fleurs de papaye, kangkung (liseron d'eau), tahu et pousses de soja, cumi kecil (petits calmars) et bien sûr un thé glacé. Le reste de la famille choisit du soto-mie (soupe de vermicelles au bouillon de boeuf) dans un petit restau où il faut prendre un ticket pour passer commande et un rujak (sorte de salade de fruits pas encore mûrs, arrosés de sauce au "gula jawa+kacang" très pimentée). Bien entendu, il n'est pas question que je règle l'addition !!!

Nous partons ensuite à la recherche d'une boutique d'articles pour fête ; à côté de celle-ci, une marchandes de "tongs" m'autorise gentiment à photographier son exposition de sandales accrochées aux murs. Incroyable ! Plus loin, Fahmi négocie (c'est le mot) le prix d'une carte téléphonique pour nos besoins en Indonésie. Ma présence entraîne les prix à la hausse, mieux vaut ne pas me montrer.
Puis nous suivons Nuke à la recherche d'une longue robe , dans une boutique de mode (pour Tuti ce n'est qu'une question de "mode") islamique (...) Je voudrais bien la croire.


Nous rentrons à la maison, non sans essuyer un orage qui a vite fait de remplir les rues d'énormes flaques, ce qui n'arrange pas la circulation déjà fort embouteillée.

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